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Grace A. Sullivan - Freaky Gracie

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Grace A. Sullivan
Grace A. Sullivan


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MessageSujet: Grace A. Sullivan - Freaky Gracie Grace A. Sullivan - Freaky Gracie  Alarm-iconLun 19 Nov - 15:10

GRACE ADELE SULLIVAN

« God saves the freak. »

Grace A. Sullivan - Freaky Gracie  512546ddddddddd
by diegoidef on deviantART
SURNOMS :Gracie.
PRÉNOMS : Grace, Adele.
SEXE : Féminin
ÂGE :17 ans
ANNÉE D’ARRIVÉE: Première.
ANNÉE: Septième.
NATIONALITÉ : Britannique.
DIVISION :Rimevieille.

______


« Qu’est-ce que vous voulez savoir ? Il n’y a pas grand-chose à dire. Grace, c’est une fille bizarre. On sent qu’elle a quelque chose de différent. Physiquement, d’abord, elle a ce visage de poupée qui vous fout mal à l’aise. Quand elle vous regarde avec ses grands yeux sombres, son air mauvais… Ca vous donne juste envie de disparaître. Elle est pourtant pas très grande, 1m65, à tout casser, tellement mince qu’on croirait qu’elle est constamment au bord de se briser les os. Elle ne prend pas vraiment soin d’elle. Je crois qu’elle se fout de la mode, elle se fout d’être jolie. Elle porte des jeans trop larges, des t-shirts de mecs, elle fume comme un pompier et elle reste dans son coin, toujours. Allez lui parler, vous verrez. Vous gagnerez quoi… ? Un regard furibond, au mieux. Au pire, elle vous enverra paître d’une façon tellement crue, tellement acerbe, que vous aurez presque envie de pleurer. Elle a une voix, en plus… grave, un peu feutrée, presque cassée. Vraiment abimée, quoi. Ca fait d’autant plus flipper. Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne passe jamais inaperçue. Je vous le dis, on la sent, cette fille. Personne ne sait vraiment ce qu’elle cache, au fond. De temps en temps, je la vois dessiner. Ecrire aussi. Elle a un vieux carnet corné de partout qu’elle serre constamment dans son poing. Et la plupart du temps, elle écoute de la musique. Allez savoir quoi… En fait, je crois qu’elle n’aime personne. Peut-être qu’on ne lui a jamais appris à vivre avec les autres, peut-être que c’est une grande sociopathe, j’en sais rien. Peut-être qu’elle est seulement blessée… Vous savez quoi ? Si vous voulez savoir quelque chose, allez le lui demander. Moi, j’peux rien vous dire de plus. »



SELF ENNEMY

Extraits du Journal de Grace.

Lundi 10 juin 2002 ; Plymouth, Angleterre.

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. J’ai sept ans. Maman m’a acheté ce carnet parce que, depuis que je sais écrire, je ne fais que ça. J’écris partout, sur les murs, sur les tables, dans les journaux de Papa. Je n’ai pas de copains, à l’école, et je n’aime pas beaucoup les poupées, alors il ne me reste que ça. Il y a plusieurs semaines, j’ai fait quelque chose de mal. C’était pas vraiment ma faute, mais personne ne me croit. J’ai senti la « chose ». C’était comme si elle voulait sortir, je l’ai sentie jusqu’au bout des doigts, alors j’ai juste voulu essayer, pour voir. J’ai essayé de la laisser sortir. J’étais avec Christa, sur le toit de la cabane, dans la cour de récré, et je l’ai regardée dans les yeux. Je voulais qu’elle ait envie de sauter, alors j’ai essayé de lui faire faire, juste en y pensant très fort. Ca n’a pas fonctionné, mais elle a senti quelque chose parce qu’elle s’est mise à pleurer très fort. Quand la maîtresse lui a demandé ce qu’il y avait, elle lui a dit « Gracie m’a fait quelque chose ! Elle était mauvaise, elle voulait un truc mauvais ! » Tout le monde m’a regardée avec des yeux bizarres, comme si j’étais un monstre. J’en ai parlé à Maman, et elle m’a dit « C’est parce que tu es une petite fille très spéciale, Gracie. Tu ne dois pas avoir honte de ce que tu es, tu dois être fière de ce que tu portes à l’intérieur de toi. » Je n’arrive pas à être fière. Je me sens toute seule, et la « chose » que je porte pèse vraiment très lourd. Maman m’aime beaucoup, mais je sais que c’est difficile pour elle aussi, à cause de moi. Quand on sort, toutes les deux, les autres mamans l’insultent et lui disent que je fais peur à leurs enfants. Ils pleurent le matin, avant d’aller à l’école, parce qu’ils ont peur de moi. Elle ne répond jamais rien, ma mère, mais je l’ai vue pleurer, une fois, en cachette. Elle non plus, elle n’a pas de copains. Papa la console, mais je sais qu’il est de l’avis de tous les autres. Une fois, il m’a dit que j’étais une « plaie ». « Tu ne peux pas être normale ? Pourquoi a-t-il fallu que ça nous tombe dessus ? » C’est pas ma faute, mais tout le monde croit que si. On m’a toujours dit que j’étais différente. De toute façon, je l’ai toujours senti. Parfois, je rêve d’un drôle de monsieur. Il m’encourage, il me dit que ça s’arrangera. « Tu n’es pas toute seule. Tu le sauras bientôt. Sois patiente… », il dit. C’est peut-être vrai.

Jeudi 4 août 2005

Les gens disent des tas de trucs. La plupart du temps, ce sont des mensonges. Ils me fatiguent ; je n’essaye même plus de me faire des amis. De toute façon, à quoi ça sert, les amis ? Je suis bien comme ça, j’ai mon carnet, j’ai mes stylos, et mon papier ne me regarde pas comme si j’étais un démon. Il paraît qu’il y a une école, pour les gens comme moi, et tous nos voisins se demandent si ce sera bientôt mon tour. Comme mes parents ne veulent pas trop m’effrayer, ils refusent de me donner plus de détails –en fait, je ne suis même pas sûre qu’ils sachent eux-mêmes de quoi ils parlent-, mais tout le monde, même Maman, est assez pressé que je m’en aille. Avant-hier, je me suis fait frapper par trois garçons alors que je dessinais dans le parc, à côté de la maison. Personne n’a rien fait, j’ai même vu quelques personnes qui riaient. La « chose » est plus forte, maintenant. Elle grandit, comme moi. Mais j’essaye de ne pas l’utiliser, parce que je me dis que ça ne ferait qu’empirer les choses. Maman ne s’intéresse plus autant à moi qu’avant. Je pense qu’elle est fatiguée de payer pour moi. C’est moi, le monstre, c’est moi, le démon. Pourquoi faudrait-il qu’on le lui reproche sans cesse alors qu’elle n’y est pour rien ? Si j’utilisais la « chose », ce serait encore pire, alors je me retiens. Mais à cause des trois garçons, maintenant, j’ai des bleus un peu partout, et j’ai mal dans le dos. Je sais que ma mère est triste pour moi. Elle me le dit encore, de temps en temps, elle me dit « Tu es ma petite fille, mon seul enfant. Je t’aime, je t’aimerai toujours. Je ne veux pas qu’on te fasse du mal. » Je la crois. Je ne lui en veux pas, mais je me sens encore plus seule qu’avant. Papa n’écoute même plus ce que je lui raconte, il ignore les plaintes des parents qui viennent toquer à notre porte parce que je traumatise leur fils ou leur fille. C’est vrai que parfois, j’ai un peu de mal à me contrôler. J’utilise la « chose » pour me venger un peu, de temps en temps. J’ai forcé Jonathan à faire pipi dans sa bouche. J’ai poussé Mary-Ann à gifler Lauren, une fois, parce que Lauren lui parlait comme à un chien et que ça m’énervait que Mary-Ann ne se défende pas. Et puis, il y en a un, il s’appelle Charles. C’était avant les vacances scolaires, à Noël, je lui ai fait penser que s’il revenait à l’école, il mourrait, et qu’il ne devait plus jamais venir. Je lui ai fait penser ça, et il n’est plus jamais revenu. Son père est venu, il a menacé de me tuer. Papa a eu du mal à le calmer. Personne ne sait vraiment que c’est moi qui lui ai fait penser ça. Officiellement, tout part de leur volonté. Mais tout le monde est au courant qu’il y a un truc avec moi, parce qu’au fond, ceux qui le subissent sentent le malaise. Je m’en veux un peu, mais seulement parce que Maman s’en prend plein la tête. Mais elle m’a dit que je devais être fière. A quoi ça sert que je porte une « chose » en moi si je ne peux même pas me défendre ou m’amuser avec ?

Mardi 11 octobre 2005 ; Rhyddid.


Je suis ici depuis un peu plus d’un mois. Un mois depuis que le Monsieur que je voyais en rêve a débarqué pour m’emmener là, à Rhyddid. Ca me semble très long, très loin. Maman me manque. Elle a pleuré, quand je suis partie, mais elle était soulagée, je crois. Ici, tout le monde est comme moi. Tout le monde a sa « chose ». Mais moi, je n’ai envie de parler à personne. J’ai l’impression que les gens friment ; à les entendre, ils sont tous super heureux, et leurs parents sont vraiment fiers de ce qu’ils sont. Certains étaient même très populaires à l’école, comme des mascottes bien intégrées. On est divisés en plusieurs maisons, selon le type de notre chose. Moi, je suis à Rimevieille. C’est nul, comme nom, je n’arrive même pas à bien le prononcer. Ca créé une drôle d’ambiance, tout le monde cherche à représenter sa maison avec fierté. On essaie de prouver qu’on est les meilleurs, les plus puissants, avec les meilleurs pouvoirs. On est là, entre monstres, heureux d’être des monstres. Je sais que je devrais me sentir mieux, plus « à ma place », mais moi, ma place, je la voulais près de mon père et ma mère, près des autres enfants normaux. Il y en a qui sont venus me parler, et j’ai tout de suite utilisé mon truc pour les forcer à avoir peur de moi et à se tenir à l’écart. J’ai tout le temps envie de pleurer. Je me sentais davantage à ma place à Plymouth qu’ici. J’ai l’impression que moi aussi, j’aurais dû être heureuse. Mes parents auraient dû être fiers, ils auraient dû m’encourager. Moi aussi, j’aurais dû frimer à l’école, j’aurais dû être la star de ma classe. Au lieu de ça, j’ai été rejetée, tout le temps, et par tout le monde. Je n’aime pas les gens. Je ne veux pas d’amis. Je déteste cet endroit. Je me déteste moi-même.

Mercredi 10 juin 2012


Dix-sept ans. J’ai relu les premières pages, celles de mon premier carnet, et je dois avouer une chose ; je me suis bien marrée. Il paraît que c’est mon anniversaire. Qu’est-ce qu’on fête, au juste ? Mon extraction fortuite d’une béance immonde fécondée par un type lubrique et sans doute bourré ? Comment on les appelle, déjà, ces gens ? Des parents, je crois. Je sais pas, j’ai oublié.
On est en vacances, c’est l’été. Les trois quarts des péquenauds du bahut sont rentrés chez eux, dans leur famille, pour faire la fiesta bien à l’aise sous les cocotiers avec leur famille et leurs amis. Elizabeth m’a appelée pour savoir ce que je comptais faire, moi. Il paraît qu’elle veut me voir. « Rien à foutre », je lui ai dit, « il suffit pas de te rappeler que t’as une fille une fois tous les deux ans pour que j’accoure comme la dernière des connes en mal d’amour ». Elle a bafouillé deux trois conneries, et j’ai raccroché. Ca m’a tellement foutu les nerfs que j’ai sifflé la moitié de mon paquet de clopes en à peine une heure. Je m’en tape un peu ; tous les jours, je persuade le premier pigeon qui passe de me payer de quoi fumer. En général, ça passe tout seul. Je clope pour que dalle, et ça m’arrange pas mal.
Mon père m’a écrit une lettre plutôt risible, l’autre jour ; « je suis mourant », blablabla, « ta mère se sent très seule », blablabla, « je te demande pardon de ne pas avoir su me montrer à la hauteur », blablabla. Comme si j’en avais quelque chose à faire. Comme si ça pouvait rattraper toutes ces années d’ignorance, de désintérêt, de dégoût. Toutes ces années où je n’étais qu’une gamine qui essayait de composer avec un don qu’elle comprenait aussi mal que les autres, qui voulait seulement qu’on l’accepte et qu’on l’aime. Toutes ces années où je n’ai eu droit qu’à de froides réflexions, où, après être arrivée ici, j’ai tenté de les appeler, de rentrer pour les vacances et où ils me fermaient la porte au nez. « Le monstre est de retour », voilà ce qu’on disait, et ça les faisait bien marrer. Ils jubilaient, tous ces cons, quand je repartais l’échine courbée par la honte, par la douleur. Quand mes propres parents me rejetaient. Il peut bien claquer, le vieux. Plus rien à foutre.
Dix ans se sont écoulés depuis que j’ai, pour la première fois, apposé une date en haut d’une page pour y raconter ma piètre existence. On fait le bilan ? Soit. Je suis toujours un monstre. Je n’ai toujours pas d’amis –et je n’en veux pas-. On me regarde toujours de travers, même ici, où je devrais être à ma place, n’est-ce pas (je sais que j’y suis pour quelque chose). Mes parents se sont débarrassé de moi il y a bien longtemps, et ils l’ont assez bien vécu. Je ne les reverrai probablement jamais, sauf si on m’y force. Qu’est-ce que je peux ajouter d’autre ? Ah, ouais. Joyeux anniversaire, Gracie.


Grace A. Sullivan - Freaky Gracie  560891rhyddid

UNE HISTOIRE DE PERSUASION


DON 1 :Persuasion
DON 2 : Hypnose
DON 3 : Mémoire absolue

DESCRIPTION :


Tout est dans l’énoncé. Grace parvient à suggérer une idée, à l’implanter profondément dans l’esprit de quelqu’un d’autre de telle sorte que le « receveur » pense qu’il s’agit de sa propre idée, de sa propre volonté. Elle peut convaincre quelqu’un d’agir à sa guise, de ressentir des sentiments qu’elle lui insuffle, de penser comme elle le souhaite. Cependant, l’efficacité de son pouvoir dépend très fortement que la suggestibilité de l’esprit visé. Certains résistent plus que d’autres ; si l’esprit est fort, la persuasion se limite alors à des actes ou des idées relativement simples et superficielles (« mange une pomme », « ne répond pas à untel », « assieds-toi ici »). Les esprits plus faibles, en revanche, sont soumis à plus de risques ; la persuasion de Grace peut aller jusqu’à changer leurs convictions profondes, les idées bien ancrées en eux depuis des années. Il y a deux ans, Grace est même parvenue à changer l’orientation sexuelle de l’un de ses camarades de classe. La plupart du temps, les esprits ciblés ne se rendent pas compte qu’ils ont été manipulés ; cependant, si Grace s’y prend mal (en y allant de façon trop abrupte, par exemple), l’autre peut ressentir très fortement l’influence exercée sur lui. Quoi qu’il en soit, Grace n’aime pas user de son Don outre mesure ; elle le considère comme un fardeau, une plaie, un poids à supporter. Lorsqu’elle l’utilise, c’est le plus souvent par ennui ou pour nuire à quelques individus qu’elle abhorre plus que d’autres…

Grace A. Sullivan - Freaky Gracie  560891rhyddid

HI GUYS ! I'M ANONYMOUS


Grace A. Sullivan - Freaky Gracie  220861dfsf
Coucou toi, comment t'appelles-tu ?Ma maman m'a toujours dit de ne pas parler aux étrangers.
Et tu as quel âge au juste ? 19 ans -si mes comptes sont bons-.
Rhyddid, tu trouves ça comment ? Plutôt cool.
D'ailleurs, qui t'as donné cette adresse ? Mon RPiste de copain.
Tu dis quoi au grand monsieur en noir ? Go fuck yourself ?
Et, qu'est-ce que tu proposerais pour améliorer le rpg ? Joker.




codage par palypsyla sur apple-spring
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Eoin Pankhurst
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Espionner

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MessageSujet: Re: Grace A. Sullivan - Freaky Gracie Grace A. Sullivan - Freaky Gracie  Alarm-iconLun 19 Nov - 18:03

TE VOILA VALIDÉE !

Effroyable cette Gracie. - Ah, une Rimevieille, de la profondeur, une belle écriture qui force l'oeil à lire jusqu'au bout, j'aime j'aime j'aime ! Evidemment, nous sommes fiers de t'accueillir dans nos rangs ! Tout mes compliments. Ton premier choix en matière de don est donc accepté. Si tu as quelques questions qui subsistent malgré tout, tu sais où tu peux nous trouver (mp, f.a.q, ou chatbox entre 17:00 & minuit). Te voilà clés en main pour rp (!) - n'oublies pas de faire un petit saut du côté du bottin pour mettre à jour ! -
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